UN THIERRY DE LÉGENDE…

Après sa superbe prestation de la veille en demi-finale contre le Prince d’Egypte Amr Shabana, où il revient de nulle part pour nous éblouir de sa détermination et de son talent, il explose littéralement le Magicien, qui a fini par abandonner le match, oh ! , pas physiquement, mais mentalement.

Un Thierry relâché, précis, superbe de calme et d’agressivité.

Le Patron est de retour....




Les mots de Thierry :
  
"J’ai fait un bon début de match, et les deux jeux que l'on a fait ont, pour moi, été d’un bon niveau de squash.

J’étais fluide, relâché, on dirait que ça m’a fait du bien de perdre mon titre, moi…! Le bras part tout seul, les amorties rentrent sans problème, je ne suis plus sous pression permanente…

J’espère que cette victoire nous permettra de remporter la troisième place aujourd’hui…"

                                   Thierry


On était très inquiets hier soir, parce que Greg était vraiment malade. On lui a demandé de prendre sur lui, et après une bonne nuit, de faire ce qu’il pouvait pour l’équipe.

Quand on l’a vu arriver au petit déjeuner avec le sourire, et manger avec appétit, on s’est dit qu’on était sur la bonne voie….

Thierry a fait une très grand performance, après Shabana, il bat Power, et c’est quand même remarquable…

Renan, même déçu d’avoir perdu 3/2, a mené un combat irréprochable, et a fait un très grand match.

Toute l’équipe avait envie d’aller chercher cette médaille, et pour finir, Greg qui gagne 3/0, alors qu’il n’avait aucune énergie, qu’il était épuisé, ça alors… Aujourd’hui sur le court, Greg était méconnaissable par rapport à hier, c’était le Greg qu’on adore…

Dans ce championnat, il y avait cinq équipes qui tenaient le haut du pavé, les 5 pouvaient prétendre gagner le titre. À partir du moment où l’on jouait la troisième place il était impératif que l’on la gagne…

Cela prouve que la France tient et mérite son rang, c’était l’équipe qui voulait le plus cette médaille, et on la prend. C’est la preuve que la France et une grande équipe.


Ce soir, les joueurs sont heureux.

                     Bertrand Bonnefoy